Campagne du Front de Gauche: la dernière ligne droite très fréquentée

Publié le par PCF 67

Les candidats du Front de Gauche ont été sollicités pour la dernière semaine de la campagne : Une semaine comme on ne l'imaginait pas il y a quelques mois encore !

 

Lundi soir Julien et Sylvain ont réuni une vingtaine de personnes à Ostwald,

Ariane et Gabrielle ont réuni 30 personnes à Sélestat pour une assemblée citoyenne où le débat a été très approfondi.

Christian et Antoine ont soutenu la CGT et Femme égalité dans leur combat pour l'égalité homme-femme à la maison des syndicats dans un débat suite à la projection du film "we want sex egality" mardi soir

Josiane a défendu nos propositions sur la jeunesse face aux autres candidats à l'Astu dimanche matin et devant une assemblée réunie par l'AFGES mardi soir.

Julien a planché sur la lutte contre les paradis fiscaux invité par le collectif du même nom. De fortes convergences sont apparues, ce qui n'était pas le cas pour les candidats des autres partis.

Josiane et Christian ont animé une assemblée citoyenne devant 30 personnes à l'orangerie mercredi soir.

Marc a passé une excellente journée (lundi). Une bonne matinée au quartier des Ecrivains. Une après midi dans les cités "cheminotes" de Bischheim et de Schiltigheim et une belle présence à la braderie en fin d'après midi juste avant la saucée du soir. Une soirée à recharger les accus et c'est reparti pour le lendemain matin.Et son blog est toujours vivant alliant pédagogie et politique pour le plus grand bien des visiteurs. 

http://frontdegauche-baader-03.67.over-blog.com/

Les militants tournent sans arrêt pour coller les affiches des candidats

Un concert avec le Front de gauche

Pour la dernière ligne… gauche de sa campagne électorale, le Front de Gauche (Bénédicte Herrgott et son suppléant Hervé Therouse) ira à la rencontre des citoyens en musique et en chansons, avec le soutien du groupe Manue’s Cover. À voir et entendre sur la place du château des Rohan à Saverne ce jeudi 7 juin à partir de 18h.

 

A Bischwiller Jean-Marc et Steve tenait une assemblée citoyenne en présence de Francis Wurtz dont voici le compte rendu :

http://www.front-de-gauche-haguenau.com/2012/06/reunion-publique-bilan.html?spref=fb

 

CIRCONSCRIPTION 2 Antoine Splet (Front de gauche) : redonner le pouvoir aux travailleurs

 Antoine DNA

Antoine Splet, candidat du Front de gauche. Photo DNA — Marc Rollmann

Bas du formulaire

Il est de la « génération CPE ». « C’est à ce moment-là que j’ai commencé à militer », explique-t-il. Originaire de la Meinau, Antoine Splet, 24 ans, membre du Parti communiste depuis l’âge de 18 ans, est le candidat du Front de gauche dans la 2 e circonscription. Issu d’une famille « plutôt progressiste » mais pas militante, cet étudiant salarié (il est en fac d’histoire) a choisi le PC « pour son histoire, la lutte contre le fascisme, la Sécurité sociale, la retraite à 60 ans… » et aussi « parce que ce parti conteste radicalement le système en place et essaie d’agir au niveau des institutions ». Agir à court terme, réfléchir à long terme, cela lui convient bien. Il n’est pas tendre avec le bilan du député sortant. « Jean-Philippe Maurer a été l’un des plus fidèles soutiens de Sarkozy », estime celui qui aurait souhaité débattre avec les autres candidats de la circonscription. Antoine Splet se dit très inquiet pour General Motors et rappelle que le groupe communiste avait proposé en 2009 une loi interdisant les licenciements boursiers. « Il faut redonner le pouvoir aux travailleurs », insiste-t-il. « Le problème fondamental, c’est la répartition des richesses. Il faut un autre choix de société. L’argent doit aller à la France, pas à la finance », martèle-t-il. Mise en place d’un pôle public financier capable d’investir utilement dans les entreprises, passage immédiat du SMIC à 1 700  € bruts, retour du CDI comme norme, renationalisation d’EDF et GDF, plafonnement des loyers à 20 % des revenus des ménages, « nous sommes pour une politique volontariste de changement », insiste Antoine Splet, rejoint par sa suppléante, Fabienne Tousch, enseignante syndicaliste. Au niveau de l’éducation, tous deux dénoncent « un système visant à démanteler l’Éducation nationale », avec des « méthodes de management très dures » et « une politique du chiffre ». « Nous voulons revenir à une vraie éducation publique. La situation est urgente : il faut prendre de véritables mesures de réparation, remettre des postes et de l’humain ».

Et Antoine Splet de s’interroger : « Quand les marchés financiers vont s’enrhumer, que va-t-il se passer ? Le PS est sur une crête entre austérité et relance. Nous, nous refusons l’austérité », conclut celui qui a été ravi de voir débarquer Jean-Luc Mélenchon place Broglie et dit se positionner dans « un soutien très critique vis-à-vis du PS ». Je « serai le porte-voix des revendications de la population », assure-t-il, appelant « tous ceux qui sont fâchés » à rejoindre l’autre front… celui de gauche, évidemment.


Circonscription 2 : Bourse-Esplanade-Kruntenau, Meinau, Neudorf, Neuhof, Ville d’Illkirch-Graffenstaden.

Ariane Henry: «Des services publics près des gens» 

L'Alsace du 06 juin 2012

 


«J'habite Strasbourg, mais j'ai travaillé à la CPAM de Sélestat jusqu'à ces derniers mois, je connais donc le secteur», explique Ariane Henry. Membre du PC, elle porte les couleurs du Front de gauche en compagnie de Gabrielle Jost, laquelle représente le Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon. Comment envisage-t-elle l'élection sur la circonscription Sélestat – Villé – Erstein? «Le PS n'ayant pas de candidat (le candidat commun PS – EELV, est un écologiste, Daniel Ehret, NDLR), nous pouvons espérer un report de voix des électeurs de gauche.» Sa préoccupation majeure est l'emploi, en particulier celui des jeunes: «On manque cruellement de formations pour eux. Les laisser désœuvrés à la sortie de l'école est du gâchis, ils ne peuvent avoir de projets, être autonomes. Il faut absolument redonner espoir à cette jeunesse.» De façon plus globale, elle s'élève contre les «licenciements boursiers. Des entreprises ferment, non pas par manque de travail, mais parce que les actionnaires n'ont pas leur dû. C'est inadmissible.

 

Heureusement, nous constatons que ce que nous disons est aujourd'hui repris par d'autres.» «Remettre les services publics à proximité des gens» est une autre priorité, en arrêtant la règle du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux – «la police, la santé, l'éducation sont au taquet» – en abrogeant la loi Douste-Blazy de 2004 qui instaure des franchises et des participations forfaitaires pour les soins: «Plus une personne est malade, plus elle est pénalisée, et souvent ce sont des gens à petits revenus.» Faire cotiser les actionnaires, pas que les salariés Pour financer ce meilleur remboursement elle propose de «faire cotiser les actionnaires, et pas uniquement les salariés». Un changement de fiscalité est d'ailleurs indispensable selon elle: «Les entreprises qui ne réinvestissent pas les bénéfices dans l'emploi et la formation mais privilégient les actionnaires doivent être plus taxées.» En matière de finance, elle cite également l'Europe: «Il faut revoir le système d'emprunt des pays à la BCE, la banque centrale européenne. Actuellement, ils sont obligés de passer par des banques, qui prêtent à un taux élevé. Il faut également arrêter ce système où plus un pays est en difficulté, plus les taux d'intérêt sont élevés: cela le met encore plus en difficulté.» Sur les dossiers locaux, elle évoque «la nécessité de désenclaver les vallées» avec le contournement de Châtenois, à accompagner de la gratuité du tunnel de Sainte-Marie-aux-Mines pour éviter le transit des poids lourds par les cols, et «surtout remettre en service la voie ferrée. La situation actuelle est aberrante: on supprime les services publics des territoires ruraux et on ne donne pas aux gens la possibilité de se rendre vers ceux-ci.»

 

Dans le même ordre d'idée, elle propose, pour pallier au manque de médecins dans les territoires ruraux, de créer des maisons de santé regroupant des spécialistes: «Cela serait une solution pour l'accès aux soins mais aussi pour les jeunes médecins, qui pourraient s'installer sans être seuls.» Ariane Henry, 54 ans, en couple, deux enfants. Strasbourg. Agent de la CPAM à Sélestat puis Strasbourg. Membre du PCF depuis douze ans; candidate aux législatives 2007 à Strasbourg 4 (sud), aux régionales 2010, aux cantonales Strasbourg 3 (Hautepierre) 2010. Gabrielle Jost, 60 ans. Strasbourg, auxiliaire de puériculture retraitée. Membre du Parti de gauche, première participation à une élection.

Publié dans 2012

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